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Le cyberharcèlement touche de nombreux adolescents et engendrent des conséquences dévastatrices sur leur bien-être émotionnel et leur santé mentale. 1 famille sur 4 déclare avoir été confrontée au moins une fois au cyberharcèlement mettant en lumière l’ampleur de ce problème et de son impact. Nous vous proposons des conseils essentiels pour sensibiliser vos enfants aux bonnes pratiques en ligne et les protéger.
Les enfants et adolescents sont de plus en plus dépendants aux réseaux sociaux et aux écrans… Ce qui n’est pas sans risque pour leur santé mentale et physique. Face à l’inquiétude croissante liée à l’utilisation excessive des écrans, découvrez des stratégies efficaces pour instaurer une utilisation responsable des objets connectés à la maison.
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BPCE Assurances vous présente Ça nous rassure, l’audiomag pour vivre mieux protégé.
Paul-Emmanuel Géry
Bonjour, je suis Paul-Emmanuel Géry, bienvenue dans ce nouvel épisode de Ça nous rassure, le podcast qui vous fait découvrir des solutions simples et efficaces, mais aussi des innovations qui contribuent à vous protéger dans votre vie quotidienne. Ce mois-ci, nous allons nous intéresser à des sujets d’actualité et à de véritables enjeux de société, la surconsommation des écrans et des réseaux sociaux par les enfants et les ados, et puis le cyberharcèlement. Alors que le gouvernement a annoncé au début de l’année vouloir réguler l’accès des mineurs aux téléphones, tablettes et consoles de jeux, le groupe d’experts qui avait été nommé pour travailler sur le sujet a confirmé les risques de cette surconsommation. Nous ferons le point sur l’ampleur du phénomène avec Julien Terrier-Duraisin, directeur général adjoint de BPCE Assurances IARD. Pour lutter contre ce phénomène, il existe heureusement des solutions. Les plus accros et les victimes de cyberharcèlement peuvent trouver de l’aide dans les consultations spécialisées. Céline Da costa a rencontré pour nous la pédiatre Sylvie Dieu Ozika, spécialiste de la problématique de la surexposition des enfants aux écrans. Et puis Magued Rabia nous donnera des solutions et des applications pour contrôler l’utilisation des téléphones et des réseaux sociaux. Bonjour Julien Terrier-Duraisin.
Julien Terrier Duraisin
Bonjour Paul-Emmanuel.
Paul-Emmanuel Géry
Nous parlons dans cet épisode de deux sujets de société préoccupants. Tout d’abord la surconsommation des écrans et des réseaux sociaux par les jeunes. Et puis le harcèlement qui existait déjà mais qui se fait désormais aussi en ligne.
Julien Terrier Duraisin
En effet, Paul-Emmanuel, le harcèlement n’est pas nouveau. On a quasiment tous, hélas, connu ce qu’on appelait il y a quelques années le bouc émissaire. Depuis le développement des smartphones, ce phénomène a pris une ampleur croissante puisque le harcèlement dépasse les murs de l’école, les clubs sportifs et poursuit les victimes partout, même dans leur propre foyer, via des écrans et notamment les réseaux sociaux. Malheureusement, sous leur propre toit, il est souvent compliqué pour les parents de détecter les signaux.
Paul-Emmanuel Géry
Il existe des associations pour aider les parents ?
Julien Terrier Duraisin
Oui, il existe notamment l’association e-Enfance 3018, reconnue d’utilité publique, qui sensibilise chaque année 200 000 enfants, mais aussi des adolescents, des parents et des professionnels sur les questions du harcèlement, des usages numériques. Et avec ce numéro, le 3018, elle accompagne et prend en charge les jeunes victimes ou témoins de harcèlement et de violences numériques et conseille sur la parentalité numérique. Depuis 2021, la Caisse d’Epargne soutient cette association et publie avec elle une étude sur le cyberharcèlement, la dernière édition démontre notamment que les enfants fréquentent les réseaux sociaux de plus en plus tôt et qu’ils sont de plus en plus dépendants aux écrans.
Paul-Emmanuel Géry
Et les résultats de cette étude sont assez alarmants.
Julien Terrier Duraisin
Alarmants, c’est le mot juste. Avec la progression de la fréquentation des réseaux sociaux, notamment chez les plus jeunes, savez-vous qu’en deux ans, le nombre d’enfants de 8 à 10 ans inscrits sur les réseaux sociaux a plus que doublé ? Ils sont désormais 67% à les fréquenter alors que les réseaux sociaux ne sont pas censés être accessibles avant l’âge de 13 ans. Cette situation est donc très préoccupante. Autre indicateur de l’étude, 24% des 8-18 ans déclarent ne pas pouvoir rester plus d’une heure, pas une journée, une heure sans leur téléphone. Les conséquences sur leur santé physique et mentale sont importantes. Dépression, perte d’appétit, difficultés scolaires. Bref, un constat particulièrement inquiétant.
Paul-Emmanuel Géry
Julien, vous êtes père de famille, êtes-vous également confronté à ce problème ?
Julien Terrier Duraisin
Je crois qu’on est tous confrontés à ce problème et oui, je suis en tant que père de famille très attentif à l’utilisation des réseaux sociaux par mes enfants. Je pense qu’il est vraiment important, voire primordial, de les accompagner, de les guider, de leur donner les bonnes clés, faire de la pédagogie et puis aussi contrôler et les informer des dangers et des risques qu’ils peuvent courir avec ces réseaux sociaux. C’est un peu comme le permis à point, il faut les accompagner.
Paul-Emmanuel Géry
Un suivi qui est d’autant plus nécessaire que les réseaux sociaux peuvent être synonymes de cyberharcèlement.
Julien Terrier Duraisin
Une famille sur quatre révèle avoir été confrontée au cyberharcèlement et déplore les conséquences sur la santé physique et mentale de leurs enfants victimes. Pour autant, la grande majorité des parents n’ont pas l’impression d’avoir un réel contrôle des usages de leurs enfants. Ils sont donc en attente d’actions concrètes pour libérer la parole des victimes et témoins. Ils attendent un accompagnement juridique mais aussi un accompagnement psychologique.
Paul-Emmanuel Géry
Et bien en parlant d’accompagnement, je vous propose maintenant de nous rendre dans une consultation spécialisée avec Céline Da costa. Bonjour Céline.
Céline Da Costa
Bonjour Paul-Emmanuel.
Paul-Emmanuel Géry
Nous le disions, la surconsommation d’écrans, de réseaux sociaux n’est pas sans risque pour la santé mentale et physique des enfants. Troubles psychologiques, addictions, cyberharcèlement. Forte de ce constat, Céline, vous êtes partie chercher des explications et des réponses auprès d’une spécialiste de la surexposition des enfants aux écrans.
Céline Da Costa
Exactement Paul-Emmanuel, je suis avec le docteur Sylvie Dieu Ozika. Bonjour docteur.
Sylvie Dieu Ozika
Bonjour.
Céline Da Costa
Pourriez-vous brièvement vous présenter ? Déjà, et puis nous expliquez ce qui vous a motivé à vous spécialiser dans les problématiques liées à la surexposition des enfants aux écrans.
Sylvie Dieu Ozika
Alors je suis pédiatre à la fois en ville et à l’hôpital, je travaille en Ile-de-Vent. Je suis en France depuis plus de 30 ans, donc un peu d’expérience, et j’ai créé avec d’autres professionnels de santé un collectif, qui s’appelle Collectif sur Exposition Écran Cause, parce que depuis 2017, maintenant, nous sommes rendus compte d’un impact sur la santé des enfants de façon importante, et probablement en grande partie liée aux écrans. J’écris aussi des livres. notamment un petit livre sur les écrans pour bien les utiliser et puis j’ai créé en 2019 une consultation sur exposition écran. Alors pourquoi j’en suis venue à m’intéresser à la problématique de l’écran ? Parce que l’écran est dans notre vie et qu’il n’y a aucune raison que l’enfant ne soit pas impacté, que les familles ne le soient pas. Et donc depuis des années je me suis rendu compte au fur et à mesure que les symptômes que je voyais chez les enfants n’étaient pas les mêmes que ce que je voyais il y a 10 ans, 15 ans, avec des retards de langage importants et des enfants qui parlaient une drôle de langue, ça s’appelle le YouTube Liche, qui était une langue qui répétait en fait, qui répète toujours. qu’ils écoutaient sur soit des comptines, soit des applications soi-disant éducatives. Et ça, je n’avais pas ça avant. J’avais des enfants avec un retard de langage, mais je n’avais pas cet autre volet qui doit nous interpeller, les professionnels, pour les enfants, savoir ce qui se passe par rapport à l’usage de l’écran dans la famille.
Céline Da Costa
Justement, à partir de quel âge est-ce que vous observez des effets néfastes de cette surexposition chez les enfants les plus jeunes ?
Sylvie Dieu Ozika
On les observe très tôt, à partir du moment où c’est mal utilisé. Malheureusement, ça commence dès la maternité. En maternité, la télévision est allumée, ça, dans beaucoup d’endroits. et les parents, papa, maman et notamment maman, a son téléphone dans la main. Et donc un risque de mauvaise utilisation en présence de son bébé et qu’est-ce qui intéresse un bébé ? Ce qui intéresse son parent. Donc progressivement les choses vont dériver, le bébé va s’accaparer le téléphone et va l’utiliser. Il n’y a pas que ça, il y a le fait aussi que le parent est lui-même pas du tout disponible dans son enfance, ça s’appelle la technoférence, et ça aussi ça a un impact extrêmement important. Donc il n’y a pas d’âge, c’est dès qu’on l’utilise de mauvaise façon qu’il va y avoir un impact.
Céline Da Costa
Et quels sont les principaux risques physiques et psychologiques liés à cette surexposition, cette utilisation excessive des écrans chez les jeunes ?
Sylvie Dieu Ozika
Il y en a beaucoup. La liste est longue. Le premier, qui est très important, ce que je dis souvent, quelque chose d’assez fort, on crée du handicap. C’est-à-dire que sur un cerveau quasi normal, a priori, il va se passer une non-acquisition du langage, une non-compréhension du monde dans lequel vit l’enfant. Il ne va pas comprendre la troisième dimension, il ne va pas utiliser les jouets qui l’entourent. Et donc, du coup, il va se retrouver vraiment dans une grande difficulté de développement. Pas de langage ou un langage qu’on appelle plaqué, pas de compréhension de ce qui se passe autour de lui, des troubles des interactions, ça s’associe des troubles du sommeil, des troubles de la motricité fine. Enfin bref, la liste est malheureusement très très longue quand on n’a pas appris dans la troisième dimension mais qu’on apprend que sur un écran. Parce qu’on n’apprend pas, justement.
Céline Da Costa
Ce sujet, on en parle de plus en plus, pas assez. selon vous, et selon nous aussi, c’est bien pour ça qu’on est là. Pourtant, les statistiques sont alarmantes, notamment en ce qui concerne, et là on va élargir un petit peu, l’usage intensif des réseaux sociaux. Comment est-ce que ça fonctionne sur le cerveau de nos ados ? Pas seulement, je sais, mais là on s’intéresse aux plus jeunes. Vous m’avez parlé d’opamine au téléphone, vous m’avez parlé de captologie, là à l’instant, pouvez-vous nous en dire plus, nous expliquer comment le piège se referme en quelque sorte.
Sylvie Dieu Ozika
L’écran n’est pas un objet neutre, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire. La captologie, c’est absolument indispensable d’avoir cette notion pour nous tous. Sous persuasie design, c’est ce que l’on a fait il y a maintenant 20 ans au moins pour que les gens restent totalement captifs sur leur écran. Tout est fait pour qu’on ne lâche pas. C’est l’économie de l’attention. Le but ultime est quand même d’entraîner une richesse. importante pour cette industrie du numérique et qui ne veut pas qu’on lâche notre écran. Donc il y a des tas de recettes extrêmement efficaces, on est tous victimes. Le problème c’est que les bébés en sont victimes, évidemment aussi les enfants, les adolescents beaucoup. Tous ces êtres là sont vulnérables donc ils sont en risque de se retrouver captés. Si vous êtes capté, vous lâchez pas et vous passez des heures durant devant votre écran quel que soit le contenu.
Céline Da Costa
Et comment ça influence le développement social, émotionnel des enfants, des adolescents ?
Sylvie Dieu Ozika
Alors, des adolescents, ça va être extrêmement difficile, notamment sur les réseaux sociaux, parce qu’ils vont se retrouver avec des tas de phénomènes qui sont l’anonymat, qui va leur permettre de dire ce qu’ils veulent. Et donc, notamment, le cyberharcèlement va évidemment être un peu plus fort encore. Mais il y a aussi l’avantage, et on va dire quelque chose de positif pour les minorités, de pouvoir utiliser évidemment les réseaux sociaux. Mais il y a aussi la permanence, 24 heures sur 24, le contenu qui restera toujours public, le fait que c’est visuel et uniquement visuel. Le retour quantifiable, ça c’est aussi… important, ça veut dire qu’on attend les likes, on attend le retour positif et chez un être vulnérable comme l’adolescent, c’est compliqué aussi. La disponibilité va de 4h sur 24, 7 jours sur 7 et le sommeil alors, qu’est ce qu’on en fait de tout ça ? Donc il y a un impact extrêmement important et l’autre point important c’est les filtres et l’utilisation des filtres chez les jeunes filles notamment, aussi qui leur fait croire que le monde est différent et qu’elles vivent un monde bien moins intéressant que celle qui est sur le réseau. Les algorithmes qui nous poussent et notamment les algorithmes de TikTok, c’est une vraie spirale dans lesquelles on tombe. Et donc, qu’est-ce qui va se passer avec tout ça quand c’est mal utilisé ? Parce que le but est celui-là, malheureusement. C’est la dépression, c’est l’anxiété, c’est l’automutilation, et elle est fréquente. C’est voir les tentatives de suicide, et on peut aller encore beaucoup plus loin. Donc c’est grave.
Céline Da Costa
Oui, c’est très grave, oui. Quelle solution, quelle stratégie, notamment dans votre livre, les écrans mode d’emploi pour une utilisation raisonnée, vous proposez aux parents, qui jouent un rôle important, j’imagine, dans tout ça, pour réguler l’utilisation des écrans ?
Sylvie Dieu Ozika
Les parents jouent un rôle essentiel sauf qu’on les a pas prévenus. Le mode d’emploi il est où ? On donne un téléphone, un accès à internet et on n’explique rien de tout ce qu’on vient de dire notamment la captologie, la technophérence. C’est essentiel. Donc quand il faudrait commencer ? Le plus tôt possible. Comme le bien dormir, le bien manger. Eh bien on devrait commencer très très tôt. Il faudrait que tous les professionnels de santé s’emparent de ce sujet et qu’ils soient donc formés. Et s’ils sont formés, ils auront des messages clairs à donner évidemment aux parents. Et puis au fur et à mesure, la répétition selon l’âge de l’enfant évidemment. Les choix vont pas être les mêmes. Donc il y a du boulot, beaucoup de travail.
Céline Da Costa
Merci beaucoup. Docteur Dieu Ozika d’avoir partagé avec nous un peu de votre expertise et vos recommandations sur ce sujet tentaculaire qu’est la surexposition aux écrans et ses conséquences, un sujet qui mériterait vraiment qu’on fasse un épisode 2, n’est-ce pas Paul-Emmanuel ?
Paul-Emmanuel Géry
Effectivement Céline, c’est un vaste problème. Une réaction, Julien, à ce reportage ?
Julien Terrier Duraisin
C’est inquiétant et je crois que c’est vraiment important d’être acteur pour accompagner tous les enfants et c’est vraiment l’affaire de tous et de chacun, les professionnels, les parents, les enseignants.
Paul-Emmanuel Géry
Nous avons commencé à aborder le volet des solutions avec le docteur Dieu Ozika, je vous propose de continuer sur ce thème. Magued Rabia, bonjour.
Magued Rabia
Bonjour Paul-Emmanuel.
Paul-Emmanuel Géry
Des solutions, vous en avez pour contrôler l’utilisation des écrans par les enfants et les ados ?
Magued Rabia
Oui, parce que comme le rappelait notre président lors de sa conférence de presse du 16 janvier dernier, Et… on a laissé beaucoup de familles sans mode d’emploi face à l’utilisation des écrans par nos enfants, nos ados. Alors il est donc devenu essentiel de trouver des moyens efficaces pour gérer le temps passé devant l’écran des enfants, mais aussi les protéger face aux contenus inadaptés. Avant de vous donner quelques solutions pour contrôler ces temps d’écran, Paul-Emmanuel, savez-vous combien d’heures nous passons en moyenne sur notre smartphone ?
Paul-Emmanuel Géry
Plus de 3 ou 4 heures par jour, je crois.
Magued Rabia
Ah non, c’est beaucoup plus, 32 heures par semaine. Ce qui est évidemment… énorme. Nous devons, nous aussi, en tant qu’adultes, en tant que parents, montrer l’exemple, puisque nos enfants nous imitent. Autre chiffre très intéressant. 96% des enfants possèdent ou utilisent au moins un équipement numérique et y passent en moyenne 1h19 par jour en semaine et 2h07 par jour le week-end. Trouvons des moyens pour limiter cette utilisation excessive des écrans. Et donc, il existe plusieurs solutions pour limiter. contrôler cette utilisation. Tout d’abord, les outils de contrôle parental qui sont maintenant intégrés aux appareils. L’Apple Screen Time, par exemple, qui permet sur les appareils Apple de définir des limites de temps d’écran, de bloquer des applications et de surveiller l’activité en ligne des enfants. Très pratique. Pour les appareils Android, il faudra utiliser Google Family Link qui a exactement… Les mêmes fonctionnalités. Après, vous trouverez évidemment un tas d’applications qui vous offriront un contrôle personnalisé et adapté à l’âge de chaque enfant que vous trouverez sur les différents stores.
Paul-Emmanuel Géry
Magued, en plus de ces applications, il y a également la mise en place de règles claires au sein du foyer comme la règle des 4 pas que vous nous expliquez.
Magued Rabia
Oui, cette règle très intéressante que vous pouvez appliquer quotidiennement est la suivante. Pas d’écran le matin avant d’aller à l’école parce que vous allez fatiguer le système. attentionnel de l’enfant avant d’arriver en classe. Et pour les plus jeunes, il y a des risques de développer des troubles primaires de langage. Pas d’écran le soir, avant de se coucher. Les écrans produisent de la lumière bleue présente dans la lumière naturelle et donc cela va perturber le cycle de sommeil de l’enfant. Pas d’écran pendant les repas, juste pour favoriser les échanges et la communication. Et enfin, pas d’écran dans la chambre à coucher, parce que l’enfant ou l’ado sera évidemment tenté. d’utiliser tous les écrans à portée de main. Vous pouvez donc appliquer cette règle des quatre pas dès maintenant et sans aucune restriction. Mais pour trouver un équilibre sain, il est crucial de fixer des limites raisonnables, d’encourager les activités en famille et surtout, surtout, de communiquer, d’échanger. Alors, aidons nos enfants à déconnecter pour mieux les connecter avec le monde qui nous entoure.
Paul-Emmanuel Géry
Merci Magued Rabia. Julien Terrier-Duraisin, nous avons entendu pas mal de conseils. En avez-vous aussi à nous donner ?
Julien Terrier Duraisin
Le conseil, c’est effectivement pas de téléphone dans la chambre, pas de téléphone pendant les repas, pas de téléphone le soir. Ce n’est pas toujours évident pour les parents de vouloir limiter l’utilisation des écrans parce qu’à l’école, on les met en avant. Il y a les écrans numériques, les échanges sont numérisés via Pronote, École Directe notamment. Il y a une forme d’injonction paradoxale. Il faut poser des limites.
Paul-Emmanuel Géry
Du côté de BPCE Assurances IARD, que proposez-vous pour venir en aide aux familles ? touchés par ce problème ?
Julien Terrier Duraisin
BPCE Assurances IARD propose une assistance psychologique en cas de cyberharcèlement dans ses contrats assurances scolaires et santé. Cette assistance donne accès à un réseau de plus de 1500 psychologues cliniciens partout sur le territoire et à 5 entretiens téléphoniques par bénéficiaire et pour les mineurs jusqu’à 3 entretiens en face à face. A travers ces solutions très concrètes, nous souhaitons être utiles aux parents, aux enfants et accompagner au mieux toutes les familles face à la crise. à cette situation difficile.
Paul-Emmanuel Géry
Et bien sûr, si votre enfant est victime de harcèlement, je vous rappelle le numéro de téléphone 3018 de l’association e-Enfance 3018. Merci pour vos conseils, Julien Terrier-Duraisin.
Julien Terrier Duraisin
Merci à vous.
Paul-Emmanuel Géry
C’est la fin de cet épisode. Merci à vous de l’avoir suivi. On se retrouve très vite pour un prochain épisode de Ça nous rassure consacré à la protection de la famille.
BPCE Assurances vous a présenté Ça nous rassure, l’audiomag pour vivre mieux protégé.
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