Dans un monde où les défis environnementaux se multiplient, il est important de nous préparer pour y faire face le plus sereinement possible le moment venu. Découvrez nos fiches, podcasts et conseils pratiques pour agir et anticiper le risque.
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Le dérèglement climatique qui accentue les phénomènes météorologiques extrêmes pose de grands défis d’adaptation dans notre quotidien. Des solutions existent pour prévenir et protéger ses biens et ses proches face aux risques d’incendies et de sécheresse notamment.
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BPCE Assurances vous présente Ça nous rassure, l’audiomag pour vivre mieux protégé.
Paul-Emmanuel Géry
Bonjour, je suis Paul-Emmanuel Géry, bienvenue dans ce nouvel épisode de Ça nous rassure, le podcast qui vous fait découvrir des solutions simples et efficaces, mais aussi des innovations qui contribuent à vous protéger dans votre vie quotidienne. Dans cet épisode, nous allons nous intéresser à la prévention des incendies, des canicules et de la sécheresse. Notre quotidien est déjà et sera encore plus dans les prochaines années, marquée par le dérèglement climatique et de nombreux phénomènes extrêmes. En France, le réchauffement qui était déjà de plus 1,7 degré en 2020 par rapport au début du XXe siècle, pourrait même être de plus 3,8 degré en 2100. C’est le résultat des dernières projections réalisées par une équipe du CNRS, de Météo France et du Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique. Un chiffre qui pose d’immenses défis d’adaptation, entre autres pour l’alimentation, la nature ou nos habitats. Pour faire face aux vagues de chaleur, économiser l’eau, réduire les risques de feu, baisser ses émissions de CO2, protéger son habitation à ses proches, il existe heureusement des solutions. La prévention des incendies passe ainsi par l’adoption de réflexes, de comportements adaptés, nous en parlerons avec Magued Rabia. Céline Da Costa nous fera découvrir des innovations en matière de construction pour mieux résister au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux. qui menace des millions de maisons en France. Et puis Frédéric Sénescal, qui est coordinateur technique au sein de BPCE Assurances, nous donnera des conseils de prévention, notamment face aux risques d’inondation. Après un épisode de forte chaleur, il nous racontera ses interventions sur les zones sinistrées auprès des assurés. Bonjour Céline.
Céline Da Costa
Bonjour Paul-Emmanuel.
Paul-Emmanuel Géry
Vous êtes en direct de l’agence Qualité Construction qui se trouve à Paris et qui est au cœur des impacts climatiques sur les constructions.
Céline Da Costa
Oui, c’est vrai, un sujet préoccupant sur lequel l’Agence Qualité Construction travaille déjà depuis au moins deux décennies. Et pour en parler, je suis avec Frédéric Henry, qui est directeur prévention, construction et partenariat au sein de l’agence. Bonjour Frédéric.
Frédéric Henry
Bonjour Céline.
Céline Da Costa
Alors déjà pour commencer, est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qu’est l’Agence Qualité Construction et quel est son rôle ?
Frédéric Henry
L’Agence Qualité Construction, c’est une association de loi de 1901 d’intérêt général qui regroupe les représentants de tous les acteurs. du bâtiment. Et notre objectif, c’est de travailler sur la qualité des constructions, c’est-à-dire qu’on puisse toujours utiliser normalement son bâtiment.
Céline Da Costa
Alors, quand je vous ai interpellé sur le sujet de la sécheresse et ses conséquences au niveau du bâtiment, on m’avait tout de suite parlé du phénomène de retrait-gonflement des argiles. Qu’est-ce que c’est ?
Frédéric Henry
Alors, il faut bien comprendre que certains terrains argileux fonctionnent un peu comme une éponge. C’est-à-dire quand ils sont mouillés, ils gonflent. Quand ils sont secs, ils se rétractent. Ces forces sont plus importantes que la résistance des maisons individuelles.
Céline Da Costa
D’accord. Le manque d’eau entraîne un tassement irrégulier du sol en surface. Trop d’eau sur les terrains produit un phénomène de gonflement.
Frédéric Henry
Voilà. Et le problème, c’est que ça ne va pas gonfler ou se rétracter de la même manière sous le bâtiment.
Céline Da Costa
Et est-ce que c’est surtout en période sèche que les mouvements sont plus importants ?
Frédéric Henry
C’est là qu’on va le voir. C’est plutôt en période de sécheresse, quand il n’y a pas eu d’eau, parce que sous le bâtiment, le terrain est humide, sauf justement en période de sécheresse, où ça commence à sécher tout autour du bâtiment.
Céline Da Costa
Et quels sont les dégâts causés par ce dérèglement ?
Frédéric Henry
Les premiers dégâts, ce sont des fissures. On va voir, ça va passer, ça va fissurer, ça va casser. Mais il y en a d’autres. Il peut y avoir des sols qui vont gonfler, le carrelage pour faire simple, mais aussi des portes qui vont coincer, des fenêtres qui vont plus s’ouvrir parce que le bâtiment est un peu tordu.
Céline Da Costa
Et combien d’habitations en France sont potentiellement touchées par ce phénomène ?
Frédéric Henry
En ordre de grandeur, c’est vraiment un problème très important. Il y a à peu près 20 millions de maisons individuelles en France. 10 millions à peu près sont sur sol argileux. Et parmi ces 10 millions, il y a déjà 3 millions qui sont impactés par ce phénomène.
Céline Da Costa
Alors comment on agit sur les constructions pour éviter ou limiter au maximum l’impact de la sécheresse sur le bâti ?
Frédéric Henry
On est en pathologie. Et là, il faut déjà bien comprendre les causes. La première des choses, c’est d’aller voir les cartes. Il existe un site georisque.gouv.fr qui vous dit si vous êtes ou pas en zone argileuse. Ensuite, on va confirmer parce que nous, nous appelons une étude de sol. Et à partir de là, il y a des dispositions constructives. Une des principales en construction neuve, c’est de baisser le niveau des fondations. Vous voyez, plus on va profondément dans le sol, plus l’humidité reste de bon sens. Ensuite, il y a d’autres préconisations. Par exemple, mettre un trottoir ou une terrasse périphérique. On va évacuer l’eau et empêcher l’eau qu’elle s’évapore. On va aussi travailler sur la végétation. Il faut quand même savoir qu’un grand arbre, ça prend 300 à 400 litres d’eau par jour. Donc en pleine indécisité, ça va aggraver le phénomène. Donc il va falloir bien éloigner les arbres ou mettre ce qu’on appelle des écrans antiracines. Puis après, il y a d’autres dispositifs, comme par exemple des drains. On va collecter l’eau pour l’évacuer et surtout, on va faire aussi attention à toute l’étanchéité des réseaux. Vous savez, dans un bâtiment, il y a de l’eau qui rentre, il y a de l’eau qui sort. Et là, il faut être très attentif à cette eau qui va sortir, par exemple en pied de gouttière.
Céline Da Costa
je pense qu’il y a une construction et une politique de prévention auprès du grand public et puis auprès des professionnels également.
Frédéric Henry
Oui, c’est vraiment notre axe de travail qu’il y a un langage commun vers les professionnels, qu’ils soient maîtres d’œuvres, qu’ils soient maçons. Mais il faut aussi que le particulier qui fait construire sa maison comprenne la nécessité d’une étude de sol, baisser un petit peu les fondations ou de reprendre certaines dispositions que je viens d’évoquer.
Céline Da Costa
Et puis vous m’avez également parlé d’une innovation en la matière qui est déjà en phase de test, une innovation conçue par le CEREMA, le centre technique du ministère du Logement. Quelle est-elle cette innovation ?
Frédéric Henry
Le CEREMA va travailler sur la composition des sols. Déjà voir si on ne peut pas un petit peu modifier cette composition pour qu’il n’y ait plus de phénomène de retrait gonflement. Mais aussi surtout, on travaille sur le fait d’humidifier le sol en période sèche. On va stocker de l’eau en hiver et avec un petit réseau de tuyaux autour de la maison, on va réhumidifier ponctuellement le sol pour garder ce taux d’humidité constant.
Céline Da Costa
Merci beaucoup, M. Henry.
Frédéric Senescal
Merci,Céline.
Céline Da Costa
Voilà, Paul-Emmanuel, on en sait plus à présent sur ce phénomène de retrait-gonflement des sols argileux accentué par la sécheresse qui impacte, vous l’avez entendu, plus de 10 millions de maisons individuelles avec 3 millions qui fissurent déjà. Un phénomène qui s’amplifie avec le changement climatique.
Paul-Emmanuel Géry
Merci, Céline, pour ce reportage. Bonjour, Frédéric Sénescal.
Frédéric Senescal
Bonjour, Paul-Emmanuel.
Paul-Emmanuel Géry
Vous êtes donc coordinateur technique au sein de BPCE Assurances, vous suivez bien évidemment l’actualité et les innovations du secteur. Que pensez-vous des innovations dont on vient de parler ?
Frédéric Senescal
Effectivement, aujourd’hui la sécheresse est un sujet d’importance au sein de l’assurance et chez BPCE Assurances bien évidemment. L’émergence des nouvelles technologies va nous permettre effectivement d’envisager de nouvelles perspectives et surtout un traitement des causes de sinistre et elles permettront d’être moins invasives aussi pour les assurer.
Paul-Emmanuel Géry
Parce que c’est vrai qu’aujourd’hui, on met des pieux, on met des choses assez invasives.
Frédéric Senescal
Oui, tout à fait. Effectivement, les techniques actuelles permettent de reprendre les désordres, mais ne traitent pas vraiment les causes, et ça pose souvent des problèmes pour les assurer, puisque là, on envahit leur intérieur et on crée de gros travaux, effectivement, de reprise des structures.
Paul-Emmanuel Géry
Et c’est un enjeu majeur, 10 millions d’habitations qui sont concernées par ça.
Frédéric Senescal
Oui, effectivement. Aujourd’hui, on a une arrêtée sécheresse 2022 qui nous laisse présager un avenir compliqué sur le phénomène. Donc, on est attentif à tout ça, effectivement.
Paul-Emmanuel Géry
Autre risque qui est souvent lié à la sécheresse, c’est celui des incendies. Et là, pour les prévenir, les innovations, les nouvelles technologies ne sont pas suffisantes. Ce sont aussi nos comportements quotidiens qu’il faut faire évoluer. Et en adoptant pour cela des gestes que vous allez nous faire découvrir, Magued Rabia. Bonjour.
Magued Rabia
Bonjour, Paul-Emmanuel. Alors je vous propose un petit jeu pour savoir si vous avez les bons gestes en cas de catastrophe naturelle ou d’incendie et si vous connaissez un peu les chiffres. Alors commençons avec cette première question, ce vrai-faux, avec ce qui peut peut-être vous arriver si vous êtes inondé. Que faire en cas d’inondation ? C’est la question. Je dois couper mon électricité. Vrai ? Faux ?
Paul-Emmanuel Géry
Moi je dirais vrai.
Magued Rabia
Vous dites vrai ? C’est une bonne réponse. Non mais on ne peut rien vous cacher. Effectivement, on coupe son électricité pour éviter de s’électrocuter, bien évidemment. Alors comment faire ? Vous faites disjoncter votre installation électrique. Il faut aussi faire un point avec un électricien et appeler son assurance pour faire un état des lieux des dégâts. Alors les pannes des appareils électroménagers qui peuvent survenir plus tard ne seront pas couvertes par l’assurance. Donc bien faire un état des lieux avec un électricien pour que les dégâts soient bien pris en charge, c’est très important. Deuxième question, attention, il faut être très attentif. Est-ce qu’en hiver, la France réapprovisionne ses nappes phréatiques correctement ces dernières années ?
Paul-Emmanuel Géry
Je dirais oui et non, ça va dépendre évidemment, je pense, des régions.
Magued Rabia
Donc oui, c’est vrai et faux, puisqu’en hiver, les jours de pluie permettent de remplir les nappes phréatiques. Mais alors cette année, nous avons eu 32 jours sans pluie, ce qui est l’un des mois les plus secs en hiver depuis… 1959. Toujours en hiver. Troisième question. L’hiver est-elle une saison à risque pour les incendies ?
Frédéric Senescal
Je dirais vrai, Magued.
Magued Rabia
Eh bien oui, c’est une bonne réponse. Les risques d’incendie en hiver s’accentuent d’ailleurs partout en France, de plus en plus. Pas moins de 130 hectares, par exemple, ont été ravagés à Mauriès, dans les Bouches-du-Rhône, cette année. Quatrième et dernière question. Quel est le nombre de sinistres liés à des incendies par an ? En France, quel est le nombre de sinistres liés à des incendies par an ? En France, Frédéric ? Allez, à peu près, hein ?
Frédéric Senescal
Je pense plus de 80 000.
Magued Rabia
Oui, absolument, c’est un peu plus de 80 000 sinistres. Et d’ailleurs, 90% des départs de feu sont dus à l’activité humaine. Autre chiffre en 2022, c’est près de 72 000 hectares de forêts qui ont été brûlés par les incendies. Et vous le disiez Paul-Emmanuel, depuis le début d’année nous avons eu une hausse constante des températures et du coup des risques de pénurie d’eau, ce qui rend donc l’environnement plus propice à des départs de feu.
Paul-Emmanuel Géry
Et que peut-on faire pour tenter d’éviter ces incendies ?
Magued Rabia
Encore une bonne question Paul-Emmanuel. Eh bien en adoptant des gestes adaptés. Il est important de se renseigner sur les risques d’incendie de son département, notamment avec la météo des forêts, mise en place par Météo France ou Pro Géorisques, qui est un site gouvernemental d’information indiquant les risques sur tout notre territoire. Alors, les bons gestes à adopter encore une fois, cela semble tellement évident. On jette ses mégots dans un cendrier. On ne fume pas. pas à proximité de la végétation. Vous réalisez des travaux chez vous ? Eh bien, stockez les matériaux et produits inflammables à l’écart de votre habitation, loin de la pelouse et des herbes sèches. Vous aimez les merguez, les saucisses pour l’Emmanuel ?
Paul-Emmanuel Géry
Mais oui, je suis team barbecue,
Magued Rabia
Oui, absolument, Frédéric. Vous aimez ça aussi ?
Frédéric Senescal
J’adore.
Magued Rabia
Eh bien, vous faites vos barbecues sur une terrasse qui n’est pas en bois. Oui, c’est important. Vous débroussaillez ou si vous avez la chance d’avoir un jardin, vous coupez la végétation basse et laguez vos arbres pour éviter qu’ils se touchent. Voilà, ça semble encore une fois très évident, mais c’est important de le rappeler. Et enfin, pour terminer et pour être sûr que vous êtes au point, quel est le numéro des pompiers, Paul-Emmanuel ?
Paul-Emmanuel Géry
Le 18.
Magued Rabia
le numéro du SAMU ?
Frédéric Senescal
Le 15.
Magued Rabia
Et voilà, le compte est bon.
Paul-Emmanuel Géry
Merci Magued pour tous vos conseils pour prévenir les incendies. Alors des incendies qui peuvent être liés bien sûr au comportement humain, mais aussi aux épisodes de sécheresse. Et ces épisodes de sécheresse peuvent également, on ne le sait pas toujours, mais entraîner derrière des inondations. Frédéric ?
Frédéric Senescal
Oui, tout à fait. Les sols étant trop secs pour absorber les pluies soudaines, ça génère des eaux de ruissellement, des débordements de rivières avec souvent des situations dramatiques et de gros gros dommages. Tout ça lié à une urbanisation galop. Des pentes qui favorisent ces phénomènes d’eau de ruisselle.
Paul-Emmanuel Géry
Et avez-vous des conseils à nous donner pour mettre ces biens, ces proches à l’abri en cas d’inondation ?
Frédéric Senescal
Oui, effectivement, il faut toujours vérifier qu’il ne reste personne dans le logement, éviter de sortir du logement quand on a un étage, essayer plutôt d’aller à l’étage, ne pas descendre dans les parkings souterrains, surélever son mobilier, tout ce qui est souvenir de famille, essayer de le préserver pour le mettre au sec et pouvoir le conserver par la suite.
Paul-Emmanuel Géry
Oui, les photos de famille ou les objets auxquels on tient vraiment.
Frédéric Senescal
Oui, tout à fait.
Paul-Emmanuel Géry
En matière d’assurance, quels sont les points à vérifier dans son contrat ?
Frédéric Senescal
Au niveau des contrats, il faut toujours vérifier les clauses du contrat, voir pourquoi on est assuré, est-ce qu’on est bien assuré ou pas. Si on a des biens un peu spécifiques, vérifier les options également qu’on a souscrites. Et après, ce qui est important, c’est qu’un contrat d’assurance se souscrit à un instant T, mais votre vie peut évoluer, vous pouvez aménager de nouvelles pièces, etc. Et voilà, le dialogue avec l’assureur, il se fait au fil du temps. Et dès qu’on modifie des choses, bien penser à le signaler à son assureur. Parce que sinon, derrière, ça peut entraîner des problématiques de pénalité. Ça, en général, on n’aime pas trop. Et voilà, donc toujours être vigilant là-dessus.
Paul-Emmanuel Géry
Ça, c’est vrai que c’est un conseil important, parce que de plus en plus de Français s’équipent pour être résilients, pour décarboner. On voit fleurir sur les toits les panneaux solaires. Il y a également de plus en plus de maisons qui sont équipées de récupérateurs d’eau de pluie. Comment est-ce qu’on peut les assurer ? C’est prévu dans le contrat de base ?
Frédéric Senescal
Aujourd’hui, chez BPCE Assurances, on a quand même une sensibilité sur tout ce qui est green. On est vigilant. Dans nos contrats, c’est prévu. Après, on peut souscrire sur certains biens des options. Il faut regarder le type de bien, le contrat de base qu’il permet de couvrir. pour être tranquille, toujours reprendre le temps et dialoguer aussi avec son assureur lorsqu’on vient s’assurer, expliquer un petit peu le contexte, les choses qu’on a à garantir.
Paul-Emmanuel Géry
Dialogue effectivement très important. Et en cas de sinistre qui est lié à un épisode de sécheresse, à un incendie ou à une inondation, à nouveau le rôle de l’assureur va être primordial.
Frédéric Senescal
Oui, effectivement, l’assureur est là tout d’abord pour accompagner son assuré. chez BPCE Assurances, sur des événements d’ampleur, on peut également être amené à aller sur le terrain, aux côtés de nos assurés, auprès de nos distributeurs, et auprès des experts qui nous représentent et sont là pour effectivement évaluer les préjudices des assurés. Tout est une question de dialogue, de confiance, et d’accompagnement, on est là pour expliquer les choses. Un contrat, effectivement, ne permet pas toujours de tout garantir. le but du jeu c’est aussi d’expliquer à tout le monde, vous êtes garantis pour telle et telle chose, ça ça sera pas garanti mais que ça soit clair dès le départ et que la confiance puisse s’installer
Paul-Emmanuel Géry
Oui il y a une notion de pédagogie et je pense notamment quand il y a un état de catastrophe naturelle qui est déclaré, il faut se dire que les conditions de remboursement ou d’intervention ne seront pas forcément les mêmes que celles du contrat.
Frédéric Senescal
Oui tout à fait effectivement la garantie catastrophe naturelle c’est une garantie légale donc effectivement qui est encadrée Le but, c’est d’intervenir pour les dommages directs causés au bâtiment. Et en fonction des contrats, certaines options, telles que le relogement, ne peuvent pas s’activer. Là encore, chez BPCE Assurances, avec nos nouveaux contrats, dans le cadre de l’accompagnement de nos assurés dans ces situations souvent dramatiques, on a rajouté quand même ces garanties-là, qui sont contractuelles et non pas légales. Donc toujours être vigilant sur le contenu de son contrat.
Paul-Emmanuel Géry
Vous avez des exemples de personnes qui ont réussi comme ça, je dirais, à refaire un projet de vie après un gros sinistre ? Oui,
Frédéric Senescal
j’ai notamment à l’esprit une personne de la vallée de la Vésubie qui a perdu sa maison, qui a été emportée par les flots. On a accompagné cette personne, on a eu un dialogue régulier, on lui a permis de racheter un bien sur une commune à proximité. se reprojeter dans un nouveau projet de vie. Et voilà, ça c’est quelque chose qui pour nous est important chez BPCE Assurances. On veut montrer à nos assurés que dans ces cas-là, on arrive à trouver des solutions qui peuvent parfois sortir du cadre contractuel, mais qui nous permettent d’être présents à cet instant dramatique de la vie d’une personne.
Paul-Emmanuel Géry
Et de quelque chose de dramatique, avec de l’accompagnement, on peut rebâtir un projet de vie.
Frédéric Senescal
Oui, c’est ça, c’est l’accompagnement, l’explication et justement arriver à faire que la personne se reprojette sur quelque chose de nouveau et le sentiment de se sentir de nouveau bien dans sa vie.
Paul-Emmanuel Géry
En cas de sinistre, quels sont vos conseils ? Quelles sont les démarches à effectuer ?
Frédéric Senescal
Les démarches à effectuer, c’est toujours en fonction du type de sinistre. C’est déjà prévenir les secours quand il y a besoin. C’est appeler son assureur le plus rapidement possible pour pouvoir faire la déclaration et être pris en charge, éventuellement par le biais d’une assistance quand il y a besoin, que le dossier commence à se mettre en route. Après, les autres conseils, dès qu’on peut garder les factures, les choses comme ça, c’est l’idéal. Aujourd’hui, on a la possibilité avec les coffres-forts numériques de pouvoir scanner ces documents importants, etc. et de pouvoir les archiver. donc ça c’est des réflexes à avoir aujourd’hui et essayer de figer si possible le sinistre, prendre des photos, donner tous les éléments possibles et surtout le travail de l’expert va être important puisque ça va être l’interlocuteur qui permettra d’évaluer le préjudice de l’assuré de manière très objective avec tous les éléments qu’on pourra collecter.
Paul-Emmanuel Géry
Il y a une notion de confiance, de relation de confiance ? Oui,
Frédéric Senescal
tout à fait, parce qu’on sait que sur certains Certains incendies, notamment importants, ou des inondations, malheureusement, comme l’exemple que je donnais tout à l’heure, on n’a plus rien à voir. Et à ce moment-là, c’est l’assuré qui va nous décrire son préjudice. Et voilà, effectivement, cette relation de confiance est très importante à ce moment-là.
Paul-Emmanuel Géry
Merci pour tous ces bons conseils, Frédéric.
Frédéric Senescal
Merci, Paul-Emmanuel.
Paul-Emmanuel Géry
C’est la fin de cet épisode. Merci à vous de l’avoir suivi. On se retrouve en septembre. Nous parlerons de sport et de prévention santé.
BPCE Assurances vous a présenté « Ça nous rassure » , l’audiomag pour vivre mieux protégé.
Écouter l'épisode du podcast "ça nous rassure"
Sécheresse, canicule, incendies : comment faire face ? Au programme de ce numéro dédié à la prévention : un reportage à l’agence qualité construction sur les innovations en matière de construction mais aussi l’intervention de Frédéric Sénéscal, coordinateur technique chez BPCE Assurances IARD sur les mesures de prévention à mettre en place pour limiter les risques et le récit de ses interventions sur les zones sinistrées aux côtés des assurés.