Des reportages immersifs, des déchiffrages et des interviews d’experts pour vivre mieux protégé et en bonne santé.
Dans le cadre de l’édition 2024 de son baromètre annuel portant sur les « changements de vie », BPCE Assurances s’est intéressée à l’évolution du rapport qu’entretiennent les Français avec l’activité physique. En cette année particulière placée sous le signe du sport et de l’olympisme, ce baromètre révèle l’envie des Français de pratiquer davantage d’activité physique, en particulier pour leur santé et leur bien-être.
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BPCE Assurances vous présente Ça nous rassure, l’audiomag pour vivre mieux protégé.
Paul-Emmanuel Géry
Bonjour, je suis Paul-Emmanuel Géry, bienvenue dans Ça nous rassure, le podcast qui vous fait découvrir des solutions simples et efficaces, mais aussi des innovations qui contribuent à vous protéger dans votre vie quotidienne. Dans cet épisode, nous allons nous intéresser aux liens entre le sport et la santé. Savez-vous que 95% de la population française adulte risque de voir sa santé se détériorer car elle manque d’activité physique. ou passent trop de temps assises. Ce chiffre est tiré d’une étude de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire qui révèle également que l’inactivité physique et la sédentarité augmentent en France. Et cela représente une vraie menace pour notre santé, car la sédentarité est la première cause de mortalité au monde. Elle induit en effet de nombreuses maladies chroniques. La solution ? Bouger ! Pratiquer un sport est le moteur de la prévention santé. L’activité physique permet d’améliorer sa qualité de vie, sa forme physique et intellectuelle, et tout cela et bon pour le moral. Et bonne nouvelle pour vous remettre au sport, vous mettre au sport, il existe des aides, y compris digitales, et des activités adaptées à chaque profil. Magued Rabia bien nous fera ainsi découvrir des sports bons pour notre santé, ainsi que des applications. Julien Terrier-Duraisin, le directeur général adjoint de BPCE Assurances IARD, nous parlera de l’importance du sport au travail, des actions mises en place dans son groupe, mais aussi des assurances indispensables pour pratiquer en toute sécurité. Enfin, Céline Da Costa va nous emmener dans quelques instants à la rencontre de patients qui sont encadrés par des professionnels du sport adapté dans une maison sport santé des Hauts-de-Seine. Bonjour Céline.
Céline Da Costa
Bonjour Paul-Emmanuel.
Paul-Emmanuel Géry
Vous êtes en direct du centre AVG Omnisport à Villeneuve-la-Garenne dans les Hauts-de-Seine. C’est un centre sportif qui a reçu, comme plus de 500 autres structures en France, la certification maison sport santé donnée par le ministère de la Santé. Cette structure accueille ceux qui pratiquent l’activité physique, le sport, sur ordonnance.
Céline Da Costa
Exactement. Et je suis avec Mathis Quenet, enseignant en activité physique adaptée et coordinateur de cette maison sport santé. Bonjour Mathis. Bonjour. Alors, en 2021, vous avez obtenu cette habilitation qui vous donne le label maison sport santé du gouvernement. Qu’est-ce que ça implique pour vous d’avoir ce label ?
Mathis Quenet
Ce label, pour nous, c’est une reconnaissance qui a été distribuée par le ministère des Sports et celui de la Solidarité et de la Santé. Et cette reconnaissance nous permet aujourd’hui d’accueillir des personnes en situation de handicap, donc affection de longue durée, maladie chronique, risque de perte d’autonomie et de cancer, et de leur proposer un accompagnement spécifique et adapté à leur pathologie.
Céline Da Costa
Et concrètement, j’ai des soucis de santé, je vais voir mon médecin, il me fait une prescription pour faire du sport, j’arrive chez vous, comment ça se passe ?
Mathis Quenet
Ça se passe bien. J’espère. Donc les personnes viennent avec leur prescription et nous derrière on fait un bilan. Alors moi j’appelle ça un bilan de forme, c’est pour voir l’état motivationnel et aussi les capacités physiques de la personne. pour pouvoir après l’orienter vers une activité physique en fonction de ses besoins, de ses capacités, mais aussi de ses souhaits. C’est important de prendre ça en compte.
Céline Da Costa
Donc aujourd’hui, c’était de la gym et vous avez d’autres activités à proposer dans le cadre de cette maison sport santé ?
Mathis Quenet
Oui, on a plusieurs activités. On en a sept. Donc on a l’aquagym, l’aquabike, qu’on regroupe sous la dénomination aquaforme. On a de la gym santé, de la natation santé, du taille-saut, du fit-volley, de la plongée sous-marine. Et chez nous, on différencie deux types d’activités. Le sport sur ordonnance, donc avec des personnes qui n’ont qu’une prescription médicale. en différenciant prescription médicale et non contre-indication à la pratique, c’est important, et les autres activités qui sont sport santé. Donc là, on peut avoir des prescriptions médicales et des non contre-indications à la pratique, donc des personnes avec pathologie et des personnes sans grande pathologie.
Céline Da Costa
Alors, on parle beaucoup de prescriptions médicales. Est-ce que ces cours sont pris en charge par la Sécurité sociale ?
Mathis Quenet
Alors oui, ici, on n’a pas de terminal avec la carte vitale qui peut être remboursée directement. mais on bénéficie d’une subvention de la CPAM qui nous permet d’accompagner les patients sur une activité, une fois par an.
Céline Da Costa
Et le reste à charge, c’est pour le patient, j’imagine ?
Mathis Quenet
Le reste à charge, c’est soit pour le patient, soit aujourd’hui, on a les mutuelles qui peuvent rembourser en fonction des mutuellss que peuvent avoir les patients. Ça peut soit être tout qui est pris en compte ou seulement une partie, ça dépend.
Céline Da Costa
Alors, au niveau du suivi, est-ce qu’il y a des médecins, des infirmières, infirmières, pour constater ou faire des points réguliers sur l’état de vos patients ? Parce que vous les appelez comme ça, vous les appelez les patients.
Mathis Quenet
Oui, on les appelle les patients ici. on pourrait dire adhérents parce que c’est une association, mais c’est des personnes avec qui… pathologies qui viennent dans un cursus médical, donc on les appelle patients. Et oui, on a des médecins, des infirmières qui les suivent, c’est les prescripteurs, donc principalement aujourd’hui des médecins qui prescrivent. C’est pas forcément le médecin généraliste, ça peut être un cardiologue, un pneumologue, avec qui on va échanger via la plateforme Mon Bilan Sport Santé, quand le médecin va faire son orientation vers nous, avec le bilan médical, nous derrière on va faire le bilan d’activité physique, qu’on va lui renvoyer. Ici on essaie de faire ça une, deux, voire trois fois par an avec les médecins prescripteurs. Et en plus de ça, effectivement, on a des infirmières qui aujourd’hui orientent les patients, les encouragent. Ici, sur le territoire de Gennevilliers-Villeneuve-la-Garenne, on parle d’infirmières azalées, qui sont vraiment proches des patients, qui les accompagnent et les orientent vers nous pour leur bien-être.
Céline Da Costa
Merci beaucoup, Mathis.
Mathis Quenet
Bernard, on monte sur la pointe des pieds, Puis on déroule talon-pointe,
Céline Da Costa
Alors justement, moi je suis avec Bernard. Bernard, vous avez fini la séance de sport avec Mathis à l’instant. Est-ce que vous pouvez nous dire pourquoi vous faites du sport sur ordonnance ?
Bernard
Je ne connaissais pas la maison de santé. C’est le hasard qui a fait que Mathis se présente à la natation et qui nous fasse découvrir ce que c’était la maison de santé.
Céline Da Costa
Vous avez la natation déjà parce que vous avez des petits soucis ?
Bernard Iconé
Des soucis dûs à un problème de hanches et de genoux.
Céline Da Costa
Et depuis que vous avez commencé, vous en retirez des bienfaits de ces séances de sport ?
Bernard
Alors des bienfaits, je vais… pas dire dans ce terme-là. Je trouve qu’on a besoin de force quand on a un certain handicap. Mais d’un autre côté, ces douleurs se réveillent. Ça, on ne peut pas l’empêcher. Mais je crois que c’est important de faire du sport.
Céline Da Costa
Merci beaucoup. Annick, je vous rejoins. Bonjour Annick. Bonjour. Vous venez de faire la séance également avec Mathis. Vous êtes ici pour quel problème de santé ?
Annick
J’ai fait un infôme où j’ai perdu beaucoup de poids. Et qui dit beaucoup de poids ? perte de masse musculaire. Et donc, j’avais besoin de reprendre de la masse musculaire et beaucoup d’équilibre que j’ai perdu.
Céline Da Costa
C’est plus simple de venir ici, dans une maison de sport santé, faire du sport, plutôt que d’aller dans une salle de sport classique ?
Annick
Non,ça ne doit pas être les mêmes exercices. Parce que c’est des exercices adaptés à notre pathologie. Donc, dans une salle de sport, c’est différent.
Céline Da Costa
Et qu’est-ce que vous diriez aux personnes qui ont une pathologie aussi, qui n’osent pas ?
Annick
Je leur conseille vivement de venir participer à ces exercices. Ça me fait du bien.
Céline Da Costa
Merci beaucoup, Annick. Vous l’avez entendu Paul-Emmanuel, ces maisons sport santé sont vraiment d’utilité publique. D’ailleurs, elles connaissent un franc succès puisque depuis leur lancement en 2019, elles ont déjà accompagné au moins 360 000 personnes malades ou éloignées de la pratique sportive.
Paul-Emmanuel Géry
Merci Céline pour ce reportage. Bonjour Julien Terrier Duraisin.
Julien terrier Duraisin
Bonjour Paul-Emmanuel.
Paul-Emmanuel Géry
Alors vous êtes le directeur général adjoint de BPCE Assurances IARD. Que pensez-vous de ces maisons sport santé ?
Julien terrier Duraisin
Je pense que c’est une très très bonne solution, utile pour notamment… reprendre à son rythme une activité physique dans un environnement encadré. Bref, une excellente idée pour refaire du sport à son rythme.
Paul-Emmanuel Géry
Bonjour Magued Rabia.
Magued Rabia
Bonjour Paul-Emmanuel.
Paul-Emmanuel Géry
Alors sans forcément prendre trop de risques, je peux dire que le sport, c’est bon pour la santé.
Magued Rabia
Absolument Paul-Emmanuel. Tiens d’ailleurs pour vous, qui a dit le sport ne fait pas vivre plus vieux, mais fait vivre plus jeune ?
Paul-Emmanuel Géry
Eh bien je ne sais pas.
Magued Rabia
Moi non plus, mais je trouve la formule assez juste. Oui, parce que quel que soit le sport, l’âge, le niveau d’entraînement, les effets du sport sur le corps et l’esprit ne peuvent être que bénéfiques. Le ministère de la Santé recommande d’ailleurs de pratiquer 30 minutes d’activité physique au moins 5 fois par semaine.
Paul-Emmanuel Géry
Alors, ok, 5 fois par semaine, c’est noté, mais alors quel sport conseillez-vous ?
Magued Rabia
Alors, Paul-Emmanuel, il existe trois grandes catégories de sports. Les sports d’endurance pour le cardio, la marche, la course à pied, le vélo, la natation. Les sports de force. pour le renforcement musculaire, la musculation, l’haltérophilie que vous pratiquez, Paul-Emmanuel.
Paul-Emmanuel Géry
Régulièrement.
Magued Rabia
Et enfin, ce que l’on appelle les sports d’équilibre pour le gainage. Alors, cette catégorie de sport qui permet notamment de développer nos capacités neuromotrices, c’est-à-dire l’équilibre et la coordination. Et on retrouve dans cette catégorie le yoga. Alors, chaque catégorie a ses bienfaits, mais de manière générale, lorsque l’on pratique une activité sportive, le corps s’écrète des hormones telles que L’endorphine, la dopamine ou l’adrénaline qui permettent de réduire le stress, améliorer la qualité du sommeil et encore de diminuer certaines douleurs en agissant comme un antidépresseur.
Paul-Emmanuel Géry
Ok, alors vous préchez un convaincu Magued, néanmoins pour pratiquer un sport, il faut trouver du temps parce que le sport ça peut être chronophage dans nos vies bien remplies.
Magued Rabia
Du temps et de la motivation, oui c’est important. Paul-Emmanuel, est-ce que vous faites partie de ces 95% de Français qui ne font pas assez de sport ?
Paul-Emmanuel Géry
Eh bien j’en fais, pas autant que je voudrais mais j’en fais quand même tous les jours.
Magued Rabia
Je le savais et ça se voit en plus. Oui, parce que faire en plus de l’exercice physique en 2023 n’a jamais été aussi facile grâce, notamment à votre smartphone ou aux montres connectées.
Paul-Emmanuel Géry
C’est-à-dire ?
Magued Rabia
Eh bien, il existe une multitude d’applications à télécharger, accessibles à tous, quel que soit le niveau ou les préférences qui vous permettent de faire du sport à la maison, gratuitement, avec par exemple des cours enregistrés ou même accompagnés par un coach. Alors, je vous ai sélectionné trois applications. La première, c’est Freeletics. Vous connaissez ?
Paul-Emmanuel Géry
Non, je n’utilise pas celle-là.
Magued Rabia
Une application idéale pour s’entraîner à la maison ou en extérieur, où vous retrouverez des sessions sportives favorisant les exercices au poids de corps, donc sans matériel. Mon deuxième choix, c’est l’appli Yoga au quotidien, qui propose des cours guidés, alors c’est plus de 500 séances de yoga, des cours que l’on peut faire à la maison, simplement à l’aide d’un tapis. Je suis sûr que vous avez un tapis à la maison, Paul-Emmanuel. Et pour terminer, j’ai choisi de vous parler de l’une des références dans le monde de l’exercice à réaliser chez soi, l’application 8 Feet, vous avez, écoutez bien, des coachs personnels qui vous proposent des routines à faire où vous voulez sans avoir besoin d’équipement. Donc, plus d’excuses pour faire vos 30 minutes de sport par jour. Le sport qui a d’ailleurs été souvent, Paul-Emmanuel, considéré à tort comme un moyen de perdre du poids sans s’attarder sur ses incroyables bienfaits sur la santé physique. et mental. Et enfin, pour terminer, je dirais qu’il n’y a pas de sport miracle, le bon sport, c’est celui que l’on pratique régulièrement.
Paul-Emmanuel Géry
Merci Magued. Julien Terrier-Duraisin, le groupe BPCE est un acteur bancaire de référence de l’économie du sport. Il est un partenaire premium des Jeux Olympiques 2024 à Paris et BPCE Assurances est très impliqué dans le domaine du sport, de la prévention pour la santé. BPCE a d’ailleurs publié une nouvelle édition de BPCE, l’Observatoire sur l’économie du sport. Elle permet d’appréhender ce qu’il représente en France et d’identifier ses enjeux. Et vous avez constaté une évolution qui est vraiment préoccupante.
Julien terrier Duraisin
En effet, Paul-Emmanuel, on a constaté une profonde transformation dans la pratique sportive. Transformation déjà en marche avant la crise sanitaire. Cette dernière a accéléré cette tendance et révélé des fragilités. Dans la pratique associative, le recul du sport en club est préoccupant. Il y a de moins en moins de licenciés en club sportif. Je constate personnellement que lorsque je fais des sorties en vélo le week-end ou bien en course à pied, il y a de moins en moins de personnes sur les lignes de départ, très concrètement. Une baisse de 22% des licenciés en club depuis 2019, c’est quand même pas rien. Et le phénomène est encore plus marqué chez les femmes. Pour le côté positif, cette période a permis de faire émerger des nouveaux usages pour des nouveaux sportifs qui se sont mis à pratiquer le sport dans son salon, par exemple. On se rappelle tous, pendant le confinement, le tapis de sol dans le salon et faire quelques exercices. Mais plus sérieusement… Ça a permis de mettre en place des cours individuels, des cours collectifs, avec des applications innovantes. Le cadre associatif a aussi été poussé à réfléchir à des adaptations pour répondre aux besoins et à la flexibilité des Français, notamment avec le travail à distance, le télétravail qui a fait sa grande apparition pendant le Covid. Donc plus que jamais, il est nécessaire de soutenir le sport associatif et individuel.
Paul-Emmanuel Géry
D’autant plus que les objectifs de pratiquants supplémentaires à l’occasion des JO de Paris sont très importants.
Julien terrier Duraisin
Les objectifs sont très importants. L’objectif est clair, c’est d’avoir 3 millions de sportifs en plus en France en 2024. BPCE est un partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Et nous avons un rôle, on a une responsabilité à jouer dans l’atteinte de cet objectif. Aujourd’hui, deux tiers des Français déclarent pratiquer régulièrement du sport. On peut faire mieux.
Paul-Emmanuel Géry
Et parmi les solutions justement pour encourager les Français à pratiquer un sport et puis pour avoir une bonne santé, le développement et la promotion du sport en entreprise. Vous paraît important et j’imagine que vous le faites dans votre groupe.
Julien terrier Duraisin
Oui Paul-Emmanuel, c’est important et c’est même vital. On fait plein de choses. Et on est très fiers de toutes ces initiatives. C’est important de s’engager et de développer le sport au travail, la pratique d’activités physiques en milieu professionnel. Alors quelques exemples. Notamment, on profite de chaque rendez-vous, la journée olympique en juin, la journée paralympique au mois d’octobre, pour organiser des événements avec nos collaborateurs. L’objectif est simple, les sensibiliser à l’importance de la pratique du sport. On ne démarre pas par un marathon, on pratique le yoga, on pratique les réveils musculaires, un peu de running. Et on a même proposé à nos collaborateurs une initiation au Sissi Foot. Donc le foot pour les malvoyants ou les non-voyants, c’est assez perturbant, mais particulièrement intéressant où beaucoup de collaborateurs ont répondu présents et ça a été très apprécié. En parallèle, chaque année, on organise des challenges connectés de pas ou bien avec le vélo. Lors du mois de mai, on a fait une opération met à vélo avec des collaborateurs qui ont part… parcouru plus de 8800 kilomètres à vélo. Donc, il y a une grosse, grosse adhésion des équipes, toujours dans un esprit à la fois festif et de convivialité.
Paul-Emmanuel Géry
Et puis, il y a de nombreuses associations sportives dans le groupe.
Julien terrier Duraisin
Il y a de nombreuses associations sportives avec quasiment tous les sports. Des assos de foot, de tennis, de plongée de voile. Et BPCE Assurances a d’ailleurs sa propre asso sportive. Donc, on est aussi vecteur d’animation et de sport en entreprise. Et tous les deux ans, ça, on en est particulièrement fiers. Un grand rassemblement sportif réunit les équipes de l’ensemble du groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne qui s’appelle le Défi Imagine. Le dernier a eu lieu à Tignes où pas moins de 500 participants ont pu s’affronter en équipe dans des sports comme le biathlon, la course avec le tir en relais, le volleyball et le sprint non voyant.
Paul-Emmanuel Géry
BPCE Assurances soutient également deux jeunes espoirs du sport français. Jeanne Maréchal, c’est en escrime et Vincent Milou en skate. Pourquoi ces partenariats ?
Julien terrier Duraisin
On a mis en place un pacte de performance dans l’ensemble du groupe Banque Populaire Caisse dEpargne. C’est un dispositif qui permet aux entreprises d’accompagner et de soutenir les athlètes, les talents, afin de les aider à atteindre le plus haut niveau et de vivre de leur passion. Alors on soutient deux talents du sport français, Jade Maréchal en escrime, titrée au championnat d’Europe de fleuret par équipe il n’y a pas très longtemps, et puis Vincent Milou en skateboard. Alors Jade, c’est un espoir de l’escrime. Vincent est un prodige du skateboard. Ils ont deux parcours très prometteurs. Déjà, Jade est étudiante en école de commerce internationale. Elle pratique l’escrime depuis ses 10 ans. Et elle a pour spécialité le fleuret. C’est une marque de fabrique du sport français. Elle est membre de l’équipe de France d’escrime depuis 2018 et multiple championne de France et multimédaillée en Coupe du Monde. Vincent, lui, c’est l’un des plus talentueux skateboarders de sa génération. Il s’est notamment imposé aux Etats-Unis où sa discipline est particulièrement reconnue, multiple champion de France, champion d’Europe. Et puis Vincent, il ne faut pas l’oublier, il a brillé aux Jeux Olympiques de Tokyo. Il a fini sur la quatrième marche du podium.
Paul-Emmanuel Géry
Belle performance et ce sont de vrais ambassadeurs de la pratique sportive.
Julien terrier Duraisin
Absolument, ils font rayonner les couleurs de leur sport au sein du groupe BPCE et de BPCE Assurances en particulier. Ils nous font découvrir leur discipline lors de sessions d’initiation auprès des équipes. ils prennent régulièrement la parole pour encourager les collaborateurs, les enfants des collaborateurs à la pratique sportive. Bon, clairement, leur ambition c’est de se qualifier pour les Jeux Olympiques.
Paul-Emmanuel Géry
Je voudrais qu’on évoque maintenant un aspect pratico-pratique du sport, mais qui est très important, c’est la question de l’assurance. Quelles sont les obligations et vos recommandations dans ce domaine ?
Julien terrier Duraisin
Alors, on peut distinguer Paul-Emmanuel plusieurs cas. Tout d’abord, la pratique libre, celle qu’on pratique le week-end, tout seul ou entre amis, et puis celle en club. Alors, la pratique libre, là, l’assurance n’est pas obligatoire, mais elle est fortement conseillée. Avec l’assurance qu’on appelle garantie des accidents de la vie, elle vous indemnise pour les blessures que vous vous causez à vous-même et vous propose une assistance pour faciliter votre quotidien en cas d’accident. Vous vous cassez un bras, concrètement, vous ne pouvez plus conduire, eh bien l’assistance permet d’emmener ses enfants à l’école ou bien d’aller faire son ménage, donc c’est quand même très pratique. Et puis, la responsabilité civile qui couvre les blessures et dommages que vous pourriez causer à autrui. Par exemple, imaginons que vous bousculez quelqu’un en courant dans une forêt. Elle est en général prévue dans le contrat d’assurance habitation, mais avec parfois l’exclusion de certains sports. En effet, certains sports considérés à risque ne peuvent être pratiqués qu’avec une assurance adaptée, comme le parachutisme, le rafting ou quelques sports de glisse.
Paul-Emmanuel Géry
Et il faut le rappeler, ne pas prendre une assurance, c’est vraiment courir ou faire courir aux autres des risques qui sont très importants.
Julien terrier Duraisin
C’est tout à fait cela. Si vous n’avez pas d’assurance type responsabilité civile ou garantie des accidents de la vie, vous devrez prendre en charge les frais liés à la blessure causée à vous-même. ou celle causée à une autre personne.
Paul-Emmanuel Géry
Vous nous parliez de la pratique libre et le deuxième cas, c’est donc celui de la pratique sportive en club ou dans une structure sportive.
Julien terrier Duraisin
Oui, pour les sports en club, la structure sportive a une assurance obligatoire, des contrats collectifs qui couvrent la responsabilité civile des participants. À nouveau, la garantie des accidents de la vie est intéressante. Lors d’une pratique intense, si vous êtes sportif, occasionnel, une blessure peut vite arriver, ça n’arrive pas qu’aux autres. la pratique en club de certains sports considérés comme à risque, comme la boxe, le parachutisme, la plongée, peut également être couverte sur des contrats du type garantie des accidents de la vie.
Paul-Emmanuel Géry
Et pour les enfants ?
Julien terrier Duraisin
C’est une très bonne question. On a des enfants qui pratiquent le sport très régulièrement. Alors quand ce sont des séances de sport comprises dans les heures de classe, dans les heures de cours, pas d’obligation. Mais là encore, c’est fortement, fortement conseillé. Car si vous ne souscrivez pas l’assurance scolaire, vous devrez payer l’ensemble des frais liés aux dommages causés ou subis par votre enfant. Cette assurance, en revanche, elle devient obligatoire sur les activités extrascolaires, les colonies, les centres de vacances, etc. Et il faut penser à l’assurance pour le matériel, servant à pratiquer le sport, par exemple le vélo, le ski, bref, du matériel qui coûte parfois un peu d’argent.
Paul-Emmanuel Géry
La garantie des accidents de la vie, quand je vous entends, c’est un vrai plus pour pratiquer en toute sérénité.
Julien terrier Duraisin
Oui, c’est une assurance qui est encore trop peu connue, qui complète parfaitement l’assurance voiture, habitation. On assure souvent bien sa maison, sa voiture est souvent bien assurée, il faut aussi penser à soi. avec la garantie des accidents de la vie.
Paul-Emmanuel Géry
Merci pour tous vos bons conseils, Julien Terrier-Duraisin.
Julien terrier Duraisin
Au revoir.
Paul-Emmanuel Géry
C’est la fin de cet épisode. Merci à vous de l’avoir suivi. A bientôt.
BPCE Assurances vous a présenté Ça nous rassure, l’audiomag pour vivre mieux protégé.
Écouter l'épisode du podcast "ça nous rassure"
Savez-vous que 95 % de la population française adulte risque de voir sa santé se détériorer à cause de la sédentarité et du manque d’activité physique ? BPCE Assurances a recherché des idées adaptées à chacun d’entre vous.
En France, le nombre d’aidants ne cesse de croître. 15 millions de personnes assistent aujourd’hui un proche. Ils assument, de façon permanente ou irrégulière, la charge d’une personne en perte d’autonomie et organisent leurs quotidiens en conséquence.
Découvrez le nouvel épisode du podcast de BPCE Assurances « Ça nous rassure » dédié à la protection de la famille est consacré aux seniors et à l’entraide intergénérationnelle.
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BPCE Assurances vous présente « Ça nous rassure », l’audiomag pour vivre mieux protégé.
Paul-Emmanuel Géry
Bonjour, je suis Paul-Emmanuel Géry. Bienvenue dans ce nouvel épisode de « Ça nous rassure », le podcast qui vous fait découvrir des solutions simples et efficaces, mais aussi des innovations qui contribuent à vous protéger dans votre vie quotidienne. Ce mois-ci, nous allons nous intéresser à la solidarité intergénérationnelle et aux aidants, des rouages essentiels de la cohésion sociale. En France, le nombre d’aidants ne cesse de croître. Plusieurs millions de personnes assistent aujourd’hui à un proche. Elles assument de façon permanente ou irrégulière la charge d’une personne en perte d’autonomie, quelle qu’en soit la raison, âge, maladie, handicap. Et tout cela les oblige à organiser leur vie en conséquence. Qui sont ces aidants ? Quels problèmes rencontrent-ils ? Comment les aider, notamment ceux qui travaillent ? Nous répondrons à toutes ces questions dans ce podcast avec Julie Berbesson, directrice du département Offre et Marketing de BPCE Assurances IARD. Nous retrouverons également dans cet épisode Magued Rabia, il nous donnera des conseils, des astuces et des innovations pour la santé et l’autonomie des seniors. Et puis le reportage de Céline Da costa nous fera découvrir une belle histoire de solidarité intergénérationnelle. Bonjour Céline.
Céline Da Costa
Bonjour Paul-Emmanuel.
Paul-Emmanuel Géry
Vous êtes partie à la rencontre de Fanny, une jeune senior qui a décidé il y a quelques années de sauter le pas et d’accueillir chez elle une jeune étudiante pour tenter une cohabitation.
Céline Da Costa
Oui, Fanny, elle a contacté l’antenne de cohabitation intergénérationnelle de l’association groupe SOS Senior qui accompagne les personnes âgées tout au long de leur parcours de vie. Bonjour Fanny.
Fanny
Bonjour.
Céline Da Costa
Alors Fanny, vous avez fait appel à l’association suite à un souci de santé. Racontez-nous.
Fanny
Voilà, j’ai un souci de santé il y a deux ans, j’ai fait un infarctus. Heureusement que je n’étais pas toute seule et depuis, je ne vais plus rester toute seule le soir. Donc j’ai trouvé une personne qui s’adaptait bien à ma demande.
Céline Da Costa
qui est là avec vous le soir. Et depuis décembre 2023, vous l’avez découvert avec un journal local qui parlait de l’association Le Paris Solidaire, qui fait partie du groupe SOS Senior. Et donc, depuis décembre 2023, c’est Rania qui partage votre quotidien.
Rania
Bonjour Fanny !
Fanny
Salut Rania, tu as bien dormi ?
Rania
Oui, ça va et toi ?
Fanny
Tu bois quoi ce matin ? Tu viens un café ?
Rania
Un thé.
Fanny
Un thé, d’accord. Je vais te faire chauffer l’eau.
Rania
Tu veux quoi comme thé ?
Fanny
Du citron, thé citron, allez.
Céline Da Costa
Bonjour Rania. Bonjour. Alors vous avez 19 ans, vous êtes étudiante en école d’ingénieur, là tout près de chez Fanny, et vous arrivez à Strasbourg. Quelles sont les démarches que vous avez effectuées pour entrer en relation avec Fanny ? Vous avez contacté l’association.
Rania
Voilà c’est ça, donc j’ai contacté l’association qui elle s’est chargée de me trouver un senior pas loin de mon école. Et donc une fois qu’ils l’ont trouvé, ils m’ont passé ses coordonnées téléphoniques. Donc on a eu un échange téléphonique dans un premier temps, ça s’est bien passé. Donc on a décidé que j’allais venir la voir la semaine d’après, où j’ai passé un week-end chez elle. Donc ça s’est très bien passé, le lendemain j’ai même pu voir sa fille, on est partis à voir, donc j’ai vu un peu plus de la famille très vite. Et donc deux semaines plus tard je suis revenue et j’ai déménagé chez elle.
Céline Da Costa
Voilà donc en trois semaines c’était réglé ?
Rania
Voilà c’est ça, c’était très rapide.
Fanny
Que ça je pensais !
Céline Da Costa
Et alors depuis Fanny, vous pouvez nous dire comment se passe votre cohabitation au quotidien ?
Fanny
Ah ben moi je renais, je rajeunis, voilà. Non mais Sans aucun problème.
Céline Da Costa
Vous vouliez quelqu’un qui soit présent le soir, mais c’est bien plus que ça. Surtout le soir. Avec Rania, c’est bien plus que ça.
Fanny
Oui, c’est comme ma petite-fille.
Céline Da Costa
Vous me disiez, elle fait partie de la famille.
Fanny
Et puis alors, il y a côté politesse, parce que ce n’est pas ma petite-fille, parce que des fois, ma petite-fille, c’est des remontrances, elle me crie après, mais elle ne me dit rien.
Céline Da Costa
Donc, c’est une belle rencontre.
Rania
On a même pu voir, je l’ai emmenée voir un spectacle sur Paris. Donc, on fait plein de sorties ensemble.
Céline Da Costa
C’est très enrichissant, comme on le dit.
Fanny
Je recommande à toutes les personnes âgées qui sont seules qu’elles fassent appel à l’association.
Céline Da Costa
Oui, tiens, dites-nous, qu’est-ce que vous auriez envie de leur dire à toutes ces personnes ? Qu’elles nous aident, seniors, qu’elles nous aiment.
Fanny
N’hésite pas, qu’elles prennent un jeûne avec eux. Plutôt qu’à rester seules, on a des échanges. Plutôt qu’à rester là, dans la télé, à écouter des fois des choses qui ne sont pas marrantes. Je préfère avoir quelqu’un avec qui on puisse échanger. L’humain.
Céline Da Costa
Vous disiez, vous faites les courses ensemble, au quotidien, quelque chose qui est né entre vous. Et vous, Rania, qu’est-ce que vous diriez aux étudiants ? Quels sont les avantages que vous avez trouvés dans cette cohabitation ?
Rania
Il y a beaucoup d’avantages. Premièrement, c’est un gros point, c’est le point financier. C’est beaucoup plus avantageux, oui, cette cohabitation avec le senior. Puis il y a aussi du relationnel. Donc là, c’est vrai que j’ai des échanges au quotidien. C’est comme si j’avais une deuxième famille. Donc je la considère comme ma grand-mère. Donc comme elle dit, on va faire les courses ensemble, on mange ensemble, on partage un repas, on prend soin l’une de l’autre quand elle est malade ou quand je suis malade. Et c’est vrai que ça, ça peut aider pas mal les étudiants qui sont souvent en dépression quand ils sont tout seuls, notamment dans les petits appartements et dans une ville où ils ne connaissent personne. Franchement, je conseille fortement cette option.
Céline Da Costa
On vous remercie énormément pour… Ce moment de partage, on voit bien que cette relation, elle fonctionne bien. Vous l’avez entendu, Paul-Emmanuel, c’est un exemple de réussite, de cohabitation intergénérationnelle qui n’a que des avantages. Il permet de prévenir l’isolement social des personnes âgées, on l’a entendu, de trouver une solution à la précarité des plus jeunes. On connaît, Rania nous le disait, la difficulté que représente la recherche d’un logement pour les étudiants. Il y a sûrement pour eux un senior qui sera prêt à les accueillir en échange d’une présence rassurante. Pour ça, il suffit d’aller sur le site groupe.sos.se. aupluriel.org et je leur souhaite vraiment à tous de trouver leur Rania ou leur fanny.
Paul-Emmanuel Géry
Merci Céline pour ces beaux témoignages. Bonjour Julie Berbesson.
Julie Berbesson
Bonjour Paul-Emmanuel.
Paul-Emmanuel Géry
Alors qu’est-ce que vous avez pensé de ce reportage ?
Julie Berbesson
Je trouve que c’est une magnifique illustration de ce que la solidarité intergénérationnelle peut apporter. C’est une solution efficace et concrète pour aider les seniors à rester chez eux plus longtemps. Et puis ça illustre le principal enjeu derrière la question des aidants, qui est celui du vieillissement de la population.
Paul-Emmanuel Géry
Et pouvez-vous d’ailleurs nous donner quelques chiffres sur cette tendance ?
Julie Berbesson
L’accélération du vieillissement représente l’un des défis majeurs de la décennie. Avec la génération du baby-boom, la part des personnes âgées et très âgées dans la population va rapidement augmenter et en 2030, un Français sur trois aura plus de 60 ans. Pour la première fois, les plus de 65 ans seront plus nombreux que les moins de 15 ans et le nombre de personnes en perte d’autonomie va en parallèle grimper. Et dans cette perte d’autonomie, les proches aidants vont jouer un rôle déterminant. Évidemment, aux côtés des professionnels et des institutions, et notamment pour leur permettre de rester le plus longtemps chez eux. C’est ce que souhaitent plus de 9 Français sur 10, rester chez eux le plus longtemps possible.
Paul-Emmanuel Géry
Le groupe BPCE s’intéresse tout particulièrement à ce sujet des aidants. Ah oui,
Julie Berbesson
il fait plus que s’y intéresser. Il a pris l’engagement d’être un acteur de référence auprès des aidants. Pourquoi ? Parce qu’il a un fort ancrage territorial. C’est également lié à son modèle… coopératif et puis à sa longue expérience en matière de tutelle. D’ailleurs, le groupe a publié récemment des études et notamment une étude en septembre 2023 qui démontre le rôle fondamental des aidants.
Paul-Emmanuel Géry
Et quand on regarde les résultats de cette étude, on se rend compte que leur aide est primordiale, mais très prenante pour eux.
Julie Berbesson
Oui, il y a 9 millions de personnes qui sont en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Et pour les aider, il y a plusieurs millions de Français qui se mobilisent au moins trois heures par semaine pour des actes de la vie quotidienne, comme le ménage, le repas, la toilette. Donc c’est à la fois un soutien matériel, mais un soutien également financier et évidemment moral.
Paul-Emmanuel Géry
Les aidants font face à de nombreuses difficultés, notamment financières.
Julie Berbesson
Oui, alors beaucoup de difficultés, mais pas que financières. Il y a évidemment le manque de temps, la pénurie d’aide professionnelle, la complexité d’organisation, mais aussi évidemment le côté financier. il y a 59% des aidants qui apportent un soutien financier à leurs proches. Et pour un tiers d’entre eux, l’aide est supérieure à 250 euros par mois, qui est un budget très conséquent.
Paul-Emmanuel Géry
Et puis, les problématiques pour concilier vie d’aidant et vie active sont parfois lourdes.
Julie Berbesson
Oui, très lourdes. 55% des aidants sont en activité. Donc, les salariés aidants souffrent surtout d’un manque de temps, de fatigue physique. Et s’ils doivent s’absenter, les salariés aidants vont privilégier la prise de congé ou de RTT. ce qui n’est pas toujours… évident pour les entreprises, surtout pour les petites entreprises, de trouver des solutions pour les aidants. Il y a également aussi une méconnaissance des dispositifs d’aide.
Paul-Emmanuel Géry
Et les aidants vivent-ils mal ces difficultés ?
Julie Berbesson
De manière paradoxale, malgré la charge mentale, la fatigue physique, les aidants expriment un vécu globalement positif. Pourquoi ? Parce qu’ils sont utiles. Ils aident une personne proche. Mais cependant, il y a de l’anxiété, de l’angoisse, de faire face à la situation, parce que c’est souvent des situations longues. Les aidants interrogés le sont depuis plus de 5 ans en moyenne et 15% le sont même depuis plus de 10 ans.
Paul-Emmanuel Géry
Alors des aides, du soutien pour tous les aidants, c’est primordial. Et bien justement, nous allons parler solutions maintenant. Magued Rabia, vous nous proposez des solutions pour aider les aidants, mais également pour améliorer la santé et l’autonomie des seniors.
Magued Rabia
Oui, j’ai envie de commencer d’ailleurs avec ces trois mots. Droit au répit. Ces trois petits mots qui ont pris de l’importance depuis qu’ils figurent dans la loi d’adaptation de la société au vieillissement. Oui, ces trois mots ont changé la situation de millions de proches aidants en France. Parce qu’accompagner un proche dépendant a un coût financier, mental et physique.
Paul-Emmanuel Géry
Alors quelles sont les solutions offertes par ce droit au répit ?
Magued Rabia
Il en existe plusieurs Paul-Emmanuel. Vous avez notamment des congés spécifiques, comme le congé de proches aidants, qui ne peut pas être refusé par l’employeur si la demande est faite. Évidemment dans les règles, il est d’ailleurs indemnisé pour les salariés, les travailleurs indépendants, les fonctionnaires et les chômeurs indemnisés. Vous avez également le congé de solidarité familiale pour faire face aux cas plus graves avec la possibilité de bénéficier d’un congé de 6 mois. Autre solution très intéressante, des solutions d’hébergement ponctuel pour une durée plus ou moins longue pour soulager les dents comme les places d’accueil de jour ou de nuit à la journée. ou demi-journées dans des structures spécialisées. Il existe aussi une prise en charge en famille d’accueil de manière occasionnelle, à temps partiel ou complet, selon vos besoins, comme les maisons de répit qui sont des lieux sécurisés, souvent médicalisés et qui disposent de professionnels pouvant dispenser des soins médicaux et paramédicaux, sans oublier des solutions de soutien. A domicile, pour les aidants, avec des professionnels qui prendront le relais à la maison.
Paul-Emmanuel Géry
Après les solutions pour les aidants, intéressons-nous aux solutions pour améliorer la santé et l’autonomie des seniors.
Magued Rabia
Oui, avec notamment des avancées technologiques, des innovations qui permettent d’accompagner nos seniors dans leur quotidien en prenant soin d’eux. Comme Emobot, testé actuellement dans plusieurs Ehpad. Emobot est une caméra qui capte les expressions du visage. Mais à quoi ça sert ? Eh bien c’est un outil précieux. pour détecter notamment les symptômes de la dépression, difficilement détectables avec Emobot. Cela permet d’avoir un regard objectif sur l’état émotionnel puisque le robot fournit un agenda émotionnel personnalisé. Vous avez également cette innovation française qui va aider le maintien à domicile des personnes âgées et qui va pouvoir détecter leur chute. Le nom Zoé Care. Ce système, ou plutôt cette prise électrique, puisque c’est une prise électrique, va permettre de détecter qu’une personne vient de chuter en analysant les variations dans les ondes du Wi-Fi. Ces ondes, qui se propagent au sein de la maison et grâce à une intelligence artificielle développée, pour cette prise électrique, ces ondes sont analysées pour vous alerter en cas de chute.
Paul-Emmanuel Géry
Magued, nous sommes donc là sur des innovations technologiques. Et pour les basiques, les essentiels, quand on souhaite aménager son logement pour le rendre plus adapté à nos seniors ?
Magued Rabia
Eh bien, il est important, Paul-Emmanuel, de définir votre besoin actuel et à venir. en tenant compte de l’agencement de votre lieu de vie. Ces aménagements d’adaptation peuvent concerner par exemple l’installation d’une rampe d’accès dans votre maison, la pose de revêtements de sol antidérapant, l’installation d’équipements spécifiques comme un siège de douche murale, des toilettes surélevées, remplacer la baignoire par une douche de plein pied. Bref, des aménagements qui vont permettre de prévenir les chutes et faciliter la vie quotidienne des personnes âgées. Et pour réaliser ces travaux d’adaptation, il existe une aide, Ma prime adapte qui est une subvention qui permet de financer 50 à 70% de vos travaux selon vos ressources. Donc, en investissant dans des solutions qui soutiennent les aidants, tout en favorisant la santé et l’autonomie des seniors, chacun peut vivre pleinement sa vie en toute sérénité.
Paul-Emmanuel Géry
Merci Magued. Parlons assurance maintenant. BPCE Assurances IARD s’implique fortement sur le sujet des aidants. Vous proposez des solutions très concrètes.
Julie Berbesson
Oui, nous avons intégré des prestations d’assistance dans nos contrats de complémentaire santé à destination des plus de 50 ans, qui interviennent lorsque l’un des assurés devient aidant ou en cas d’aggravation de la perte d’autonomie de l’aidé. Donc concrètement, on peut prendre en charge des entretiens avec un psychologue pour soutenir l’aidant, prendre en charge également la venue d’un ergothérapeute au domicile pour trouver des solutions et des aménagements qui facilitent la vie au quotidien. On peut également réaliser un bilan social pour évaluer les besoins d’aide et d’accompagnement de la personne dépendante. Puis on a des prestations d’assistance un peu plus classiques, qui trouvent tout leur sens pour faciliter la vie des aidants, comme le nettoyage au domicile, le portage de repas, la livraison de courses, des solutions également de téléassistance. On a un contrat très complet.
Paul-Emmanuel Géry
Y a-t-il d’autres offres pour les seniors ?
Julie Berbesson
Oui, dans notre contrat d’assurance auto, on va mettre à disposition des services et notamment des services dédiés aux seniors, comme des stages de remise à niveau de conduite.
Paul-Emmanuel Géry
Et c’est aussi important d’anticiper la dépendance ?
Julie Berbesson
Oui, c’est un sujet très important parce que dans nos sociétés vieillissantes et face à des pathologies de plus en plus communes, comme Alzheimer ou des maladies cardiovasculaires, la dépendance est un sujet auquel tout le monde peut être confronté. Et ça a un coût, un coût important. On estime entre 2500 à 3300 euros par mois. donc c’est important d’y penser, de l’anticiper et pour anticiper, il faut épargner et s’assurer.
Paul-Emmanuel Géry
Merci pour vos conseils Julie Berbesson, c’est la fin de cet épisode, merci à vous d’avoir suivi, à bientôt.
Écouter l'épisode du podcast "ça nous rassure"
Qui sont ces aidants ? Quelles difficultés rencontrent-ils ? Comment les soutenir ? Ce sont les questions abordées avec Julie Berbesson, directrice du département offre et marketing. Et ne manquez pas dans ce numéro, le reportage immersif sur le logement intergénérationnel. Découvrez Fanny, une jeune senior qui ne souhaitait plus rester seule chez elle après des problèmes de santé, et Rania, étudiante qui a trouvé une solution d’hébergement à moindre coût chez Fanny tout en créant une vraie relation avec elle. Une belle histoire de solidarité intergénérationnelle !