37 % des jeunes sont touchés par le harcèlement ou le cyberharcèlement, principalement dans l'enceinte scolaire, soit près de 2 jeunes sur 5 (1). (1)Etude online réalisée par l’institut Audirep en mai 2025 pour Caisse d’Epargne et l’Association e-Enfance / 3018.
Le cyberharcèlement, se manifeste par des comportements hostiles, répétés et intentionnels à l’égard d’une personne à travers les outils numériques tels que les réseaux sociaux, les messageries instantanées ou les jeux en ligne. Les conséquences peuvent être dévastatrices pour les enfants, affectant leur bien-être émotionnel, leur estime de soi et leur santé mentale.
Caisse d’Epargne et l’Association e-Enfance / 3018 ont dévoilé les résultats de la 5e édition de leur étude annuelle sur le harcèlement et le cyberharcèlement des jeunes, qui révèle l’ampleur préoccupante de ce fléau chez les 6-18 ans.
37 % des jeunes sont victimes de harcèlement ou de cyberharcèlement. Le harcèlement se produit majoritairement au sein même des établissements scolaires, en physique (71 %) et lors d’activités extra-scolaires (17 %).
Le harcèlement ne s’arrête plus aux portes de l’école et est amplifié par les usages numériques : 65 % des enfants en primaire se rendent sur les réseaux sociaux malgré une interdiction d’inscription sur les réseaux sociaux avant l’âge de 13 ans. Par conséquent, le cyberharcèlement touche aujourd’hui 18 % des 6-18 ans et 25 % des jeunes filles en sont victimes au lycée.
Il est donc recommandé de sensibiliser les enfants dès leur plus jeune âge aux bonnes pratiques en ligne, comme le respect de la vie privée, la prudence dans les interactions avec des inconnus ou encore la gestion des contenus choquants.
Vous pouvez utiliser des outils de contrôle parental pour surveiller l’activité en ligne de vos enfants, limiter l’accès à certains contenus.
Instaurez un dialogue régulier avec vos enfants, au dîner par exemple, en vous intéressant à leurs jeux en ligne, à leurs amis sur les réseaux sociaux ou les influenceurs qu’ils aiment suivre afin de garder un œil sur leurs activités.
Parlez à votre enfant des dangers du cyberharcèlement (que ce soit en tant que victime ou en tant qu’harceleur), lui permettra alors de reconnaître les comportements hostiles et ainsi de l’encourager à en parler afin de se sentir soutenu et protégé.
Un doute persiste ? Grâce à l’application 3018 de l’association e-Enfance, retrouvez le quiz « Suis-je harcelé ? » et d’autres informations pratiques sur les cyber-risques.
Selon le Code pénal, le cyberharcèlement est une circonstance aggravante du harcèlement moral, « lorsque les faits ont été commis par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne ou par le biais d’un support numérique ou électronique ».
C’est un délit, punissable, et les sanctions varient suivant les situations
Conserver une trace des messages, des commentaires ou des comportements cyberharcèlement peut être utile pour étayer une éventuelle plainte ou pour obtenir de l’aide.
Encouragez vos enfants à bloquer les harceleurs et accompagnez les dans le signalement des comptes dangereux aux plateformes en ligne ou aux autorités compétentes.
Il est conseillé de ne pas répondre aux provocations, car cela peut souvent aggraver la situation.
Il est essentiel d’encourager les enfants à en parler à un adulte de confiance, que ce soit un parent, un enseignant ou un conseiller, pour obtenir du soutien et des conseils sur la marche à suivre.
Avec un soutien psychologique et juridique en cas de plainte, ce numéro d’appel, gratuit, anonyme et confidentiel accessible 7j/7 de 9h à 23h, saura vous accompagner dans cette situation.
Les enfants et adolescents sont de plus en plus « accro » aux réseaux sociaux et écrans… Ce qui n’est pas sans risque pour leur santé mentale et physique (troubles psychologiques, addiction, risque de cyberharcèlement, manque de sommeil…).
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