Les accidents de la route sont la 1ère cause de mortalité au travail. (1) En effet, en additionnant le risque routier en mission et le risque routier trajet domicile/travail, c’est environ 30% des accidents mortels sur la route qui sont d’origine professionnelle.
Prendre un dernier verre lors d’un déjeuner professionnel, trinquer un nouveau contrat chez son client ou fêter le pot de départ du collègue… l’alcool dans le cadre professionnel est parfois compliqué à gérer. Pourtant, 3 accidents mortels sur 10 sont dus à l’alcool au volant. Altération de la vigilance, baisse de concentration, diminution des réflexes et du champ visuel, effet désinhibant… l’alcool augmente le risque d’endormissement et change le comportement du conducteur qui sous-évalue les risques et surestime ses capacités.
En plus d’augmenter le risque et la gravité d’accident, conduire avec un taux d’alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5 g/l de sang ou 0,25 mg/l d’air expiré est interdit.
Le conducteur s’expose donc à une amende mais aussi à des retraits de points, la suspension ou l’annulation du permis de conduire, voire de la prison. Par ailleurs, votre assureur est aussi susceptible de vous pénaliser : augmentation du montant de la cotisation, résiliation du contrat et refus d’indemniser pour les préjudices causés par l’accident.
À retenir
0,5g/l de sang, c’est l’équivalent de :
– Un whisky soda (5cl)
– Une pinte de nière
– Deux verres de vin (12cl)
En tant que chef d’entreprise, il vous appartient de rappeler à vos collaborateurs qu’il est strictement interdit de conduire en état d’alcoolémie. Si un accident survient, votre responsabilité pénale et civile peut être engagée pour non-assistance à personne en danger ou encore homicide involontaire et pour les dommages que le collaborateur a pu causer à des tiers.
(1) ONISR, Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière